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Jean Szlamowicz

Jean Szlamowicz est enseignant chercheur à l'université de Bourgogne, linguiste, traducteur et cofondateur de l'Observatoire du décolonialisme.

Il écrit également pour le média Causeur, notamment à propos des sujets de féminisation et d’écriture inclusive.

Personnes associées

« La symbolique politique prenant le pas sur les sciences du langage, il serait bon de rappeler quelques évidences, notamment la confusion entre signe linguistique et référent extralinguistique : une vedette peut être un homme comme un mannequin peut être une femme. »

« Noms de métiers : la féminisation n’a pas eu besoin du féminisme » Causeur. 9 mars 2019.  

Liens avec notre enquête
Liens avec notre enquête

Jean Szlamowicz revendique un désaccord profond avec les différentes pratiques de l’écriture inclusive et dénonce plus largement le fait qu’elles soient corrélées à une position politique. Il alerte  ainsi sur  les confusions idéologiques et les démarches partisanes qui interviennent dans ce débat autour de la langue française.

« L’exigence de soumission à un ordre moral fantoche des « inclusivistes » se fait en toute ignorance des phénomènes de neutralisation du genre (l’impersonnel, le générique, le pluriel), de l’oralité, de la distinction entre genre linguistique et genre sexuel et en postulant un lien mystique entre l’influence des signes de la langue et la réalité sociale. »

« Noms de métiers : la féminisation n’a pas eu besoin du féminisme.» Causeur. 9 mars 2019.  

Jean Szlamowicz interpelle l’opinion publique dans les médias sur la confusion faite entre genre grammatical et genre social et précise qu’elle est motivée par des idéologies et des projets politiques. Selon lui, la langue ne peut pas être accusée de machisme. A cet égard, le genre grammatical n’a pas vocation à désigner des hommes et des femmes mais bien des mots de genre masculins et des mots de genre féminin. Par opposition, « les inclusivistes », tels qu’il les nomme, poursuivent un objectif social et politique à travers l’inclusivité du genre social dans la langue.

« Les militants prennent au pied de la lettre les dénominations grammaticales : ils n’ont pas compris que « masculin » et « féminin » ne voulaient pas dire « mâle » et « femelle ». Ils se scandalisent, sans saisir que le masculin et le neutre ont, en réalité, la même forme en français. »

« Noms de métiers : la féminisation n’a pas eu besoin du féminisme.» Causeur. 9 mars 2019.  

Ressources
Ressources

Szlamowicz, Jean. Salvador, Xavier. Le sexe et la langue : Petite grammaire du genre en français, où là on étudie écriture inclusive, féminisation et autres stratégies militantes de la bien-pensance (French Edition). Première édition. INTERVALLES. 2018.  

Szlamowicz, Jean. Viennot, Éliane. « Écriture inclusive : sexiste, la langue française ? ». France 24. 4 mai 2021.

Szlamowicz, Jean. Noms de métiers : la féminisation n’a pas eu besoin du féminisme. Causeur. 9 mars 2019.

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