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Le lexique de l'écriture inclusive

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Accord de proximité (ou accord de voisinage)

Règle consistant à accorder l’adjectif en genre et en nombre, en fonction du plus proche des noms qu’il qualifie. Bien qu’il n’ait jamais cessé d’être utilisé, son usage reste néanmoins minoritaire.

Exemple : « Les couleurs du bureau et de la chaise sont assorties. » 

 

Double flexion partielle 

Processus consistant à visibiliser la présence des deux genres féminin et masculin au sein d’un même mot en ajoutant une marque graphique comme le point médian, le point, le trait d’union, la barre oblique, la majuscule ou encore l’astérisque.

Exemple : les étudiant·es, les étudiant/e/s, les étudiantEs, mécanicien-ne-s, chacun(e)

 

Doublet, double flexion totale 

Usage du féminin et du masculin par énumération sous la forme de paires selon un ordre défini.

Exemple : « Françaises, Français », « Toutes et tous », « le ou la secrétaire  », « Ton/ta pote  »

Il est possible d'ordonner le doublet par ordre alphabétique. Le plus souvent, les paires sont associées par les conjonctions de coordination « ou » (au singulier) ou alors « et » (au pluriel).

Exemple :  « Un assistant ou une assistante de direction »

Il est possible d'ordonner le doublet par ordre de genre.

Exemple : « mari et femme », « Femmes et Hommes »

Il est possible d'ordonner le doublet par ordre d’âge.

Exemple : « père et fils », « mère et fille »

Il est possible d'ordonner le doublet par ordre sémantique.

Exemple : « Patrons et employés »

 

Écriture 

Le Robert la définit comme un “système de signes visibles, tracés, représentant le langage parlé” et le “type de caractères adopté dans un tel système”.

Selon le linguiste François Rastier : “ Il y a une différence sémiologique majeure entre une langue et une écriture car une langue est un système symbolique qui redéfinit et recrée ses grandeurs à chaque usage, alors qu’une écriture est un simple code.”

 

Épicène

 

Se dit d’un terme qui désigne aussi bien le mâle que la femelle d’une espèce.

Féminin générique

Le féminin à valeur générique désigne l'utilisation de formes grammaticalement féminines pour référer à des femmes et des hommes voire à des personnes non binaires. Il s'utilise parfois comme stratégie d'écriture inclusive et son fonctionnement est analogue au masculin générique

Féminisation 

Procédé consistant à accorder des noms de métiers, des titres, des grades et des fonctions au genre féminin.

Exemples : une juge, une apprentie, une nageuse, une agricultrice, une chirurgienne, une avocate, « autrice » au lieu de « auteur » (autre exemple qui a fait polémique dans les médias), « Mme la ministre » au lieu de « Mme le ministre » (cet exemple a fait preuve d’une polémique médiatique lorsqu’en 2018 le député Gérard Longuet s’est adressé à sa collègue Brune Poirson en utilisant la forme masculine),

Genre grammatical

Catégorie associée à un nom selon des caractéristiques qui lui sont propres.

Bien souvent et pour désigner des êtres vivants, le genre grammatical est lié à un référent de genre correspondant. Ainsi, le masculin est souvent associé à un référent de sexe ou de genre masculin, tandis que le genre grammatical féminin est souvent associé à un référent de sexe ou de genre féminin.

 

Genre neutre, genre mixte

L'usage est encore expérimental, puisqu'il s'agit de créer une série de néologismes lexicaux et grammaticaux. 

Alpheratz propose ainsi un lexique de genre neutre.

 

Exemples : als, vegetarians, autaires, étudianx

Langage 

Capacité nous permettant d’exprimer notre pensée et de communiquer entre nous, au moyen d’un outil : la langue. Nous utilisons une quantité limitée de sons qui permettent d’exprimer du sens, des messages.

 

Langage épicène 

Processus langagier visant à éviter le recours aux genres masculin et féminin, via un mot non-genré ou neutre (Exemple : une personne), la désignation d’un nom de groupe (Exemples : la population migrante, le corps professoral) ou encore la neutralisation d’un terme qui possède un genre (Exemple : la ministre). 

 

Langue 

Système de signes vocaux et/ou graphiques qui, partagé par un  groupe, permet d’exprimer le mental et la communication. Ce système comporte un ensemble de mots (le lexique) et de règles (grammaire, conjugaison…).

Exemples de systèmes de signes conventionnels : le code de la route, le morse, le code informatique, les codes du dessin d’architecture.

 

« Le masculin l’emporte sur le féminin »

Cette formule fait référence à la règle de grammaire qui consiste à accorder systématiquement l’adjectif au genre masculin lorsqu’il qualifie plusieurs noms de genres différents.

 

Selon la DGLFLF (Délégation Générale à la Langue Française et aux Langues de France) la formule est absente des grammaires scolaires depuis la fin du XIXe siècle.

Masculin générique ou masculin neutre

On parle de la valeur générique du masculin lorsqu’il est employé  pour désigner les hommes et les femmes et pour exprimer une une valeur sémantique neutre implicite. En opposition au masculin spécifique.

 

Exemple : Il fait beau

Masculin spécifique

Il s'agit du sens du genre grammatical masculin, lorsqu'il est associé à un homme ou une personne d'identité de genre masculin uniquement.

Néologisme

Mot ou expression nouvellement apparu dans la langue et qui enrichit le lexique selon des lois et des règles. L'accroissement de la langue engendre la formation de néologismes tels que "chercheureuse" qui est constitué du mélange de deux terminologies. Par ailleurs, lorsque Élisabeth Guigou est nommée ministre de la justice, la question s’est posée : Doit-on l'appeler la gardienne des sceaux ou la guardeuse des sceaux ? L’usage a depuis installé le terme suivant : la garde des sceaux.

 

Neutralisation du genre 

Procédé d’indifférenciation et d'effacement des genres féminin et masculin. Ce processus fait alors disparaître toute marque ou accord qui renvoie à la binarité de genre dans le langage.

 

Point médian ou point milieu 

Signe typographique similaire à un point. 

 

Il intervient dans un mot pour représenter le genre féminin et le genre masculin, et a pour pendant la barre d’exclusion «chacun/e» ou le trait d’union «chacun-e». Le point médian est préféré à la parenthèse, qui signifie que l’information placée-là est annexe. C’est l'une des formes plus voyantes, les plus connues et donc aussi les plus disputées de l'écriture inclusive.

Exemples : les lecteur·ices, des étudiant·es, chacun·e

 

Polysémie 

Propriété d’un mot à posséder plusieurs sens différents en fonction du contexte d’usage.

La féminisation de certains métiers a pu entraîner la polysémie de certains mots. C’est le cas du mot “ambassadrice”, qui désignait la femme de l’ambassadeur et non pas la personne représentant l’État.

 

C’est aussi le cas du mot “étudiante” qui désignait l’amante de l’étudiant et qui, depuis que les femmes ont accès à l’enseignement supérieur, désigne une femme qui étudie. 

 

Pronom neutre

Néologisme effaçant la différence de genre ou l'englobant.


Exemples : iel, ielles, celleux, toustes, al

Typographie

La typographie désigne une discipline graphique qui consiste à créer des alphabets sous forme de système. Aussi appelées police de caractères, les typographies sont des outils qui permettent à la fois d’écrire un texte et de le rendre lisible.

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