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Dominique Bona

Dominique Bona est une écrivaine et biographe, agrégée en lettres modernes. Elle est élue à l’Académie française le 18 avril 2013, où elle siège au 33e fauteuil. C’est la huitième femme à avoir été élue dans cette institution.

Lire l'interview de Dominique Bona par Hélène Combis pour France Culture, le 27 octobre 2017.

« Nous pensons que la liberté et l’égalité des femmes ne passent pas par le massacre de la langue française. Ce n’est pas en la compliquant, en la rendant pour le moins illisible, qu’on obtiendra un progrès de la condition féminine. La condition féminine n’a rien à voir avec tout ça, et je crois que c’est une mauvaise idée »

Dominique Bona, entretien avec Hélène Combis pour France Culture, le 27 novembre 2017.

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En 2017, Dominique Bona dénonce l’écriture inclusive, tout en reconnaissant la nécessité de travailler sur la féminisation

Dominique Bona est en faveur de la féminisation des noms de métier et de fonction, mais pas de l’écriture inclusive. Pour elle, l’écriture inclusive ne constitue pas un moyen de lutter pour l’égalité des femmes, mais au contraire, une complexification qui n’a, d’après elle, pas de sens. 


Par rapport à la prise de position de l’Académie Française contre la féminisation des mots de métiers, en 2002, Dominique Bona pensait qu’il faudrait rouvrir le débat (en 2017). Cela la mènera à diriger la commission chargée à la féminisation des noms de métier en 2019, dont le rapport fut accepté à l’Académie française.

Pour Dominique Bona, l’écriture inclusive ne va pas dans le sens de l’égalité des femmes : “Nous pensons que la liberté et l’égalité des femmes ne passent pas par le massacre de la langue française. Ce n’est pas en la compliquant, en la rendant pour le moins illisible, qu’on obtiendra un progrès de la condition féminine. La condition féminine n’a rien à voir avec tout ça, et je crois que c’est une mauvaise idée”.

De plus, l’écriture inclusive complexifierait la langue. De cet fait, pour Dominique Bona, il ne faut pas réinventer l’usage du féminin dans la langue française, mais l’utiliser tel qu’il existe déjà.​

Dominique Bona pointe également la question de la légitimité de l'imposition des pratiques de l’écriture inclusive.

Toutes les citations ont été extraits de l'interview de Dominique Bona par Hélène Combis pour France Culture, le 27 octobre 2017.

« La question d’introduire des féminins qui n’étaient pas dans l’usage arrivait peut-être trop tôt. Mais il y a quand même certains féminins qui sont maintenant couramment utilisés. Donc il faudrait se reposer la question »

« Cette écriture inclusive n’apporte rien du tout. C’est juste une complication de la langue française, inutile »

« Les mots féminins existent, on n’a pas vraiment besoin de les inventer. Il suffit d’aller les chercher »

« Cette écriture inclusive est une décision parfaitement arbitraire, venue d’on ne sait pas très bien où… »

Ressources
Ressources 

Académie française. Déclaration de l'Académie française sur l'écriture dite « inclusive », adoptée à l’unanimité de ses membres, dans la séance du jeudi 26 octobre 2017. 

Académie française. Lettre ouverte sur l'écriture inclusive. 7 mai 2021.

Académie française. Rapport. La féminisation des noms de métiers et de fonctions. 2019. 20 pages.

Combis, Hélène. Interview avec Dominique Bona. France Culture. 27 octobre 2017. 

Site web de l'Académie française.

Page de Dominique Bona sur le site de l'Académie française.

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